Le nashi, vraie pomme-poire

 

 

Connaissez-vous le nashi ? A mi-chemin entre la poire européenne et la pomme, d’où son nom vernaculaire de poire-pomme, ce fruit est offert au Japon dans un joli emballage cadeau, soit comme cadeau de nouvel an, soit comme cadeau de consolation pour les amoureux éconduits.

C’est donc avec lui que je vais terminer les chroniques potagères de mon blog. Et à partir de 2026, mes histoires vraies de jardiniers remplaceront celles des fruits et légumes, suite à la commande du magazine « Les Quatre saisons » aux Éditions Terre Vivante. Ces histoires sont destinées à un hors-série « Les jardins familiaux » à paraitre en mars 2026

Avant d’être sur mon blog, mes articles ont été publiés, chaque mois, depuis 2017 dans le magazine de Versailles +, à deux pas du Potager du Roi. Le journal m’avait contacté à la parution de mon premier livre « Le Potager du Roi, dessins de saison à Versailles » et m’avait ensuite sollicitée. Belle occasion de découvrir les légumes oubliés ou -retrouvés- que j’avais commencés à explorer avec mes carnets dessinés ! Avec mon chapeau de soleil ou mes mitaines des frimas, et mon carnet de croquis à la main, j’ai ainsi arpenté les allées de l’un des plus vieux potagers de France, pendant sept ans.Ma mission s’achevant avec le confinement en 2020, c’est mon blog qui prit le relai jusqu’à aujourd’hui.

Mais n’oublions pas mon vieux nashi, petit arbre fruitier palissé dans mon jardin et qui nous vient d’Asie.  D’ailleurs le mot “nashi” signifie simplement “poire” en japonais. Ses fruits sont plus juteux que les pommes, et plus croquants que les poires. Il a ainsi grandi gaillardement dans mon jardin alors que les enfants et moi, prenant ses fruits pour des poires tardives comme les passe-crassanes, les abandonnions sur leur rameau jusqu’en décembre dont ils finissaient par tomber de lassitude. Ce n’est que plus tard que j’ai appris que les nashis peuvent rester sur l’arbre tout en étant très mûrs. Redécouvert dans les années 80, le nashi séduit de plus en plus de jardiniers amateurs car il est rustique, productif et peu exigeant.

Et maintenant, place aux jardiniers !